L’avocatier appartient à la famille des lauracées est originaire de l’Amérique centrale. On reconnaît trois races botaniques: la race mexicaine, la race guatémaltèque et la race antillais.
Température adaptée à l'avocatier :
Puisque l’avocat est de la zone tropicale, la plante craint le froid. Cette sensibilité va dépendre de la race, de la variété, du stade de végétation et de l’âge de l’arbre. D’une manière générale, l’avocatier est très sensible aux températures trop élevées ou trop basses.
La sensibilité au vent de l'avocatier :
Le bois de l’avocatier est cassant, les vents sont donc très dangereux pour cette espèce; Ils peuvent causer des dégâts mécaniques; Cassure du bois, chute des fleurs et des fruits ou aussi frottement de l’épiderme des fruits. Ils peuvent également avoir une action sur l’évapotranspiration des sols marins dans les vergers situés en zones littorales. D’où l’obligation de protéger les arbres par des brise-vents.
La qualité du sol optimale pour cultiver l'avocatier:
L’avocatier est peu exigeant quant à la nature du sol, il se développe sur différents types de sol.
Cependant, un bon développement des racines et de l’arbre et une meilleure production des fruits, exigent un sol bien drainé, d’une profondeur de 1 à 2m. L’avocatier peut se développer sur des sols de fertilité moyenne mais qui doivent avant tout être perméables et jamais sujet à des stagnations d’eau ou des remontées de nappe même temporaires.
L’avocatier a besoin d’eau durant tout son cycle. Dans certaines zones tropicales où la pluviométrie peut s’élever à plus de 1400mm et qu’elle est bien repartie dans le temps, on peut se permettre de cultiver l’avocatier sans apport d’eau. Par contre dans les zones où la pluviométrie annuelle se situe entre 500mm et 800mm/an, il est nécessaire de combler le déficit en ayant recours à l’irrigation. Généralement, les besoins en eau de l’avocat se situent entre 10000 à 12000 m3/ha /an.
Le système racinaire de l’avocatier est très peu profond et possède peu de radicelles ce qui nécessite une humidité abondante dans le sol pour se développer mais sans excès pour éviter le développement des zoospores et/ou le manque d’oxygène. Une répartition d’eau régulière et continue est nécessaire pour assurer une exploitation d’eau maximales par les racines. L’irrigation par aspersion ou par goutte-à-goutte sont des techniques efficaces d’irrigation des avocats s’ils sont appliquées correctement.
Au Maroc, l’irrigation localisée est une pratique courante et souvent couplée à un système d’arrosage par aspersion conçu pour le refroidissement ou la protection contre le gel étant donné que l’avocatier est très sensible aux températures trop élevées ou trop basses.